Nos réalisations

En collaboration avec une ONG locale implantée depuis près de 20 ans dans la région des lacs, nos actions solidaires ont pour but de rétablir un équilibre durable entre vie animale et activités humaines. En plein cœur du Parc national, nous apportons notre soutien à près d'une centaine de familles qui vivent et dépendent entièrement de la pêche. 

Avec la chute de l'ancien régime communiste, les subventions gouvernementales pour l’entretien des lacs ont pris fin. Depuis, la quantité de poissons, pourtant à la base de leur alimentation, n'a cessé de diminuer. Parallèlement, l'interdiction de la chasse de certaines espèces menacées a également rendu plus difficile la protection des parcelles cultivables de la présence d'animaux sauvages et domestiques. C'est dans ce contexte que s'inscrit votre intervention, entre rénovation des bateaux de pêcheurs et constructions d'enclos anti-prédateurs. 

Les habitants de ces villages, particulièrement touchés par l'exode rural, ont longtemps été laissés pour compte. Situés à quelques kilomètres seulement de la Macédoine du Nord et de la Grèce, cette zone transfrontalière aux enjeux géopolitiques forts est loin d'avoir bénéficié des infrastructures progressivement construites dans le reste du pays. C'est ainsi que les projets auxquels vous prenez part, main dans la main avec les Albanais, limitent les impacts négatifs d'un développement à deux vitesses. À sa façon, un tourisme intégré et éco-responsable contribue donc à enrayer l'émigration et à redynamiser cet arrière-pays en déclin.

Dans la cité lacustre de Ganvié, la barque est un outil essentiel dans le quotidien des habitants. Utilisée pour se déplacer entre les maisons sur pilotis, elle est surtout indispensable dans une région côtière où la pêche est souvent la principale source de revenus d'un foyer. En donnant une nouvelle vie à ces embarcations traditionnelles au bénéfice des personnes les plus défavorisées, les voyageurs prennent conscience des enjeux locaux et apportent leur pierre à l'édifice d'un tourisme plus solidaire.

Double Sens finance la matière première nécessaire au chantier et rémunère un ouvrier spécialisé dans la fabrication des pirogues pour superviser les opérations. Ainsi, aucune compétence particulière n’est requise si ce n’est l’envie réelle de vous impliquer auprès des villageois, toujours dans la bonne humeur ! Ensemble autour de ce projet accessible à tous, nous souhaitons avant tout privilégier les échanges et les rencontres, en replaçant l'Homme au cœur du voyage.

Sur deux petites îles du Mékong, Koh Phdau et de KohTnoat, vivent des communautés pratiquant une agriculture de subsistance. Ayant un niveau de vie très modeste, toutes les familles ne peuvent s’offrir le luxe d’envoyer leurs enfants à l’école, par exemple. Pour accroître leurs revenus et améliorer leur qualité de vie, les habitants souhaitent restaurer leurs infrastructures de vie et de travail.

Ces communautés ont mis en place un système d’écotourisme, auquel Double Sens participe. Ainsi, chaque famille joue un rôle dans l’accueil des voyageurs et bénéficie des micro-chantiers financés par le tourisme. Aujourd’hui, dans les villages visités par Double Sens, la majorité des enfants est scolarisée et sensibilisée à l’importance de l’éducation.

Salamansa est un village de pêcheurs sur l'île de Sao Vicente. L'économie de l'île repose en majeure partie sur la pêche et le tourisme. Certains quartiers de Salamansa font le bonheur des voyageurs grâce à leurs rangées de maisons aux couleurs pastels. Peindre les façades de toutes les couleurs, dans ce paysage aride, est une tradition des pêcheurs qui leur permettait de repérer leur maison depuis l'océan. Malheureusement, les populations des quartiers moins favorisés n'ont pas les moyens de s'offrir une devanture colorée. Ainsi, au-delà de ternir le quotidien des habitants, les quartiers monochromes n'attirent pas les voyageurs qui génèrent toujours des retombées économiques significatives à leur passage.

Notre action à Salamansa permet donc aux habitants qui le veulent de bénéficier d'une restauration de leur façade. Le but est que tout le village prenne des couleurs et favorise ainsi une répartition plus équilibrée du flux touristique

Pour chaque petit groupe de voyageurs, Double Sens envoie les fonds en amont afin que la main d’œuvre locale encadre le chantier avec les ressources nécessaires. 

Main dans la main avec les habitants, vous participez à la rénovation des enclos traditionnels au profit des familles d’éleveurs. Situés sur les berges fertiles du Nil, la plupart ont été détériorés par le temps qui passe et par faute de moyens financiers, laissés dans un état proche de l’abandon. 

Constitués de feuilles de palmiers séchées au soleil, le chantier se déroule en quatre  étapes dont la première, assurée par un élagueur / grimpeur spécialisé dans la coupe des troncs, s’effectue en amont de votre arrivée. Puis, à votre tour de jouer pour enlever les épines et fabriquer progressivement le corral grâce au tressage des palmes couplé au creusement des tranchées qui permettront d’élever par la suite la clôture.

Réunissez les bêtes - chèvres, vaches et moutons - pour les mettre à l’abri et assurer durablement la production de  laine et de fromage mais aussi de viande dont la vente sur les marchés alentours constitue la principale source de revenus des villageois qui s’investissent à vos côtés dans la réussite du projet !

L'île où prend place notre action était vierge jusqu’à l’arrivée des colons, à la fin du 19e siècle. Ces derniers ont progressivement introduit des espèces invasives animales comme végétales qui nuisent à l’écosystème. L’association avec laquelle nous travaillons lutte contre ces plantes invasives grâce à l’agriculture. 

À terme, l'objectif de l’action est que les cultivateurs puissent gagner leur autonomie et tirer profit de leurs terrains tout en diversifiant l'offre alimentaire locale. A tour de rôle, les voyageurs interviennent ainsi au sein des exploitations individuelles de chaque membre. 

Depuis 2018, un groupe de 61 femmes autodidactes, qui se sont greffées à l’association, se consacre à la collecte, au nettoyage, à l’extraction et au tri des déchets (plastiques, verres, métaux, cartons, papiers) et à la vente de matériaux recyclables dans les municipalités autour du lac. Cette initiative a un grand impact sur l’environnement du lac, en permettant que chaque déchet collecté ne finisse pas au fond du bassin, tout en leur donnant une deuxième vie grâce au recyclage. La population a répondu aux appels et livre actuellement ses déchets recyclables au groupe de femmes dans chaque zone de gestion. 

À Markeda, de 2019 à 2024, nos voyageurs ont participé à l'achat de chèvres pour développer un élevage dans ce petit village rural. Aujourd'hui le village a assez de chèvres pour pouvoir être autonome grâce aux retombées économiques issues de l'élevage et de l'exploitation des produits laitiers. 

Nous avons terminé ce projet solidaire en juillet 2024. Nous remercions tous nos voyageurs qui, à travers ces années, ont permis de réaliser ce projet d'autonomisation.

En accord avec nos principes, nous n'avons pas souhaité continuer une action solidaire qui a atteint son objectif. Nous recherchons actuellement un autre pôle d'action qui pourrait être pertinent pour nos séjours. 

Le village de Ban Kha Nyong Khek Nyai, situé sur le plateau de Bolaven, est composé de 180 maisons traditionnelles en bois et en bambou abritant plus de 1000 personnes.

Accessible par un chemin de terre peu praticable, le village isolé vit principalement de la culture du café. La communauté, très dépendante de l’eau, n’est pas raccordée à l’eau courante.

L’installation d’un barrage a drastiquement fait baisser le niveau d’eau de la rivière qui coule aux abords du village, principale source d’eau de la communauté pour se laver, faire la lessive et laver les grains de café après la récolte.

Chaque voyage Double Sens répond à un besoin de la communauté selon la taille du groupe et le moment de l'année, vous êtes impliqué dans la construction d'une cuve de récupération des eaux de pluie ou d'un sanitaire pour une famille ou encore dans la rénovation de leur habitat et infrastructures.

L’objectif à long terme est d’améliorer les conditions de vie de l'ensemble des habitants et de leur permettre de produire un café de qualité en construisant les infrastructures nécessaires.

Les villageois d’Andranofasika vivent dans un parc national et sont contraints de respecter certaines règles pour préserver les écosystèmes naturels. Ils ne peuvent étendre ni leurs surfaces cultivables ni leurs infrastructures et ne peuvent pas exploiter les ressources naturelles (bois, faunes, ressources minières) situées dans les limites du parc. Ainsi, ces communautés à forte croissance démographique souffrent de pauvreté et de malnutrition. Sans solution durable, la conciliation entre les besoins des villageois et la conservation de la biodiversité sera menacée dans les prochaines années.

Nos actions offrent des alternatives qui respectent l’environnement et apportent des revenus complémentaires aux communautés visitées, notamment la construction et l'installation de ruches au profit des familles d'agriculteurs. 

À Timoulit, nous soutenons une coopérative de femmes vivant dans un petit village rural particulièrement exposé aux effets du réchauffement climatique. Ici, les femmes du villages travaille les produits issus de l'olivier, un arbre particulièrement fragile et délicat. Nous travaillons avec elle à l'installation et l'entretien d'un système d'irrigation efficace pour entretenir cet artisanat local. Nous mettons également en place des jardins potagers pour diversifier les revenus du village.

Face au manque de ressources naturelles qui permettent de faire vivre leurs familles et leurs troupeaux, certaines tribus nomades en Mongolie font un voyage de plusieurs jours pour échanger des matériaux disponibles dans d’autres régions. D’une part, les nomades de la région de Khangaï dans la vallée d’Orkhon ont besoin de pierres de sel provenant du désert de Gobi (essentielle pour la bonne santé des animaux), d’autre part, les nomades du désert de Gobi ont besoin de combustibles (bois) provenant de la région de Khangaï pour chauffer le poêle de leurs yourtes. En plus du temps que demande ce voyage, le manque de moyens de transport est un frein supplémentaire pour les nomades.

Chaque séjour permet de remplir une camionnette de bois/pierres de sel, ce qui représente un an d’autonomie pour une famille.

Les actions en Namibie prennent place dans un village de bergers. Vivant à l’orée d’un parc national, ils partagent leur territoire avec la mégafaune et plusieurs prédateurs. Cette cohabitation n’est pas toujours sans conflits : les communautés paient souvent le prix fort lorsque les animaux sauvages s’attaquent au bétail. Ces tensions encouragent les villageois à soutenir le braconnage, au détriment de la préservation de la faune.

Nos actions visent à rétablir l’harmonie entre l’homme et l’animal. Les solutions et la sensibilisation soutenues par les voyages de Double Sens permettent aux villageois de convertir une menace en opportunité. D’un côté, les enclos anti-prédateurs protègent leur bétail, de l’autre, la préservation de la faune encourage un tourisme qui leur est aussi bénéfique.

Cette initiative a été soigneusement étudiée en amont afin de construire un partenariat durable entre notre agence et les bénéficiaires du projet. Sur place, nos voyageurs collaborent avec la main d’œuvre locale, toujours encadrés par nos partenaires sur place.

Votre voyage assure ainsi des emplois durables au profit de votre communauté d’accueil, dans un cycle équitable. Vous vous rendez ainsi utiles en relais, en sachant que chaque séjour finance l’ensemble des actions menées tout au long de l’année.

À Bardia, l'ethnie Tharu vivant aux abords de la jungle, entretient une relation tendue avec les animaux sauvages. Ainsi, nous participons à des projets de protection de l’environnement qui maintiennent l’harmonie entre les animaux sauvages et les populations locales.

D'une part, les villageois, vivant de la culture du riz voient leurs récoltes régulièrement anéanties par les éléphants. Pour répondre à cette problématique, nous organisons la plantation de répulsifs naturels, comme la menthe. En plus d'éloigner les éléphants et de protéger les cultures vivrières, cela permet de varier la production agricole.

D'autre part, les troupeaux de chèvres sont à la merci des prédateurs sauvages, ce qui rend l'élevage difficile pour les villageois. Aujourd’hui encore, certains népalais vivant aux abords de la forêt ne comprennent pas pourquoi il faut préserver les léopards et encouragent le braconnage. Pour contrer ce problème, nous participons à la création d’enclos anti-prédateurs pour le bétail.

Double Sens finance l’achat des matières premières et rémunère les membres de la communauté engagés dans le projet.

Conscients des émissions carbone générées par l’ensemble de nos voyages, nous finançons la mise en place de cuiseurs à bois économes auprès des populations les plus vulnérables au changement climatique au Pérou. Cet engagement dans la durée est la garantie d’un impact positif équivalent à l’impact négatif constaté !

Nous contribuons ainsi à un développement bas carbone des communautés ciblées.

En savoir plus 

NEBEDAY est une association sénégalaise de protection de l’environnement qui tire son nom d’un arbre symbolique au Sénégal, le Moringa, dit Nebeday en wolof, dérive de l’anglais ‘‘never die’’, en faisant ainsi un arbre de vie. Née en juin 2011, l’association s’engage pour changer les comportements individuels et collectifs au sein des villages du delta du Saloum. 

Pour y parvenir, elle s’appuie notamment sur les groupements de femmes, véritables actrices pour un développement durable. Pour lutter contre la déforestation et le changement climatique, l’association promeut les énergies vertes auprès des communautés locales. La production de biocombustible, réalisé à partir de charbon de paille, génère des revenus pour les populations, tout en protégeant les forêts des feux de brousse et en réduisant les gaz à effet de serre. Une alternative à l’exploitation du charbon de bois qui excerce une pression croissante sur les forêts et les richesses naturelles du pays ! 

Vous rejoignez une coopérative de femmes à Bassar et prenez part à trois actions solidaires en fonction de la saisonnalité. De décembre à juin, vous participez à la construction de foyers améliorés, construits en matières locales et permettant de remplacer les cuisinières traditionnelles à base de charbon de bois. De juillet à septembre, vous participez au reboisement des aires protégées en plantant arbres et mangroves et en contribuant ainsi au défi annuel de plantation de NEBEDAY. En octobre et novembre, vous accompagnez l'association des femmes dans la récolte et la transformation du ditakh, un fruit sénégalais.

Véritable vivier de biodiversité, les mangroves sont indispensables à la bonne santé aquatique. Ces milieux spéciaux fournissent des ressources naturelles importantes pour les populations côtières (poissons et plantes). Les mangroves servent également de barrière naturelle, protégeant les terres des intempéries marines comme les tsunamis.   Malheureusement, la plupart des forêts de mangroves au Sri Lanka disparaissent à cause de l’empiétement des constructions sur la nature, de la coupe du bois pour les foyers et du défrichage des zones côtières pour la production intensive de crevettes. La dégradation des mangroves est préoccupante car ces dernières contribuent à la résilience des zones côtières menacées par les effets du dérèglement climatique, dont la montée des océans.

Notre action dans la lagune de Koggala consiste à participer à la restauration des mangroves. L'action prend place dans une pépinière entretenue par la communauté locale grâce à une association de préservation de l'environnement.

Les Kurias ont l’habitude de construire des enclos en bois au centre de leur boma, regroupement de huttes appartenant à une famille, afin de protéger les bêtes des animaux sauvages et des vols. Aux côtés des habitants, vous aidez des femmes vivant seules à collecter le matériel nécessaire pour rénover les leurs.

Ban Sung est un petit village vietnamien difficilement accessible où vivent des familles de la minorité ethnique Dzao. Elles vivent modestement de l’agriculture et de l’élevage.

Cependant, leur manque de moyens financiers ne leur permet pas de s’offrir les infrastructures pour optimiser leur travail. Les villageois ont besoin de meilleures installations pour l’aménagement de leur village, pour leur habitation et leur élevage. Chaque voyage participe à la réalisation d'un micro-chantier au profit d'une famille et lui permet de générer de meilleurs revenus. L’objectif à long terme est que chaque famille puisse bénéficier de nos projets et améliorer sa qualité de vie.