Cela faisait quelques années qu'elle en rêvait. En été 2022, Lucile l'a fait : son voyage tant attendu en Equateur. Elle revient sur son aventure mémorable dans cette destination à la limite du fantastique. Bonne lecture !

Êtes-vous déjà partie avec Double Sens avant ce voyage en Equateur ? 

Ça fait longtemps que je connais Double Sens. Je m’étais déjà renseignée il y a 4-5 ans pour un voyage en Amérique Latine. Je voulais voyager aux côtés des locaux, tout en bénéficiant d’un parcours hors des sentiers touristiques. Je cherchais donc des séjours organisés en petit comité. C’est comme ça que j’étais tombée sur Double Sens. J’avais rencontré une de vos conseillères voyage à l’époque et j’avais eu un super bon feeling. C’est une agence à échelle humaine, j’ai su que ce serait Double Sens et personne d’autre. J’avais aussi regardé les feedbacks sur les voyages en Equateur et la vidéo géniale que vous aviez faite. Avec le Covid, j’avais dû repousser mais cet été, j’avais vraiment besoin de partir !  

Découvrez ce voyage en Equateur


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Quelles ont été vos premières impressions en arrivant sur place ?

J’ai la chance de pouvoir voyager avec mon métier, mais ce voyage a été une vraie claque en termes humain et personnel. Mon tout premier ressenti en arrivant à Guayaquil, c’est ce coup de cœur humain pour notre guide Pablo. Il était génial, il avait tout un tas d’anecdotes sur chacune des villes qu’on a faites. 

Le fil rouge du voyage, c’est que les gens là-bas ont tout l’amour du monde dans leurs yeux. Ils sont tellement heureux de partager, de nous accueillir… C’était un bonheur à vivre. Au début, j’avais l’appréhension d’être trop intrusive. J’ai été amenée à en parler avec un de nos premiers hôtes et il m’a dit : “Pas du tout Lucile ! Nous, notre culture, c’est le partage !”. Ils sont contents d’avoir des gens qui s’intéressent à eux, de leur montrer leur culture, leurs croyances. On apprend d’eux et ils apprennent de nous. C’était un accueil extrêmement chaleureux. Ça doit être le cas dans d’autres pays, mais en Equateur, il y a des énergies particulières. Même sans parler, il se passe des choses. 

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Pouvez-vous me parler de vos échanges avec les Equatoriens tout au long du séjour ? 

J’en ai plein, j’en ai retranscrit dans mon carnet de voyage que je vais chérir toute ma vie.

J’ai un échange en tête qu’il serait intéressant de partager. En plus de Pablo, on avait des guides locaux. Les deux premiers étaient Hernan et Franco. En discutant avec eux, ils racontaient qu'ils avaient eu l’envie de vivre la grande vie citadine, de faire des études, de faire de l’argent. De faire cette démarche de s’éloigner de leur ville natale. La conclusion de leurs expériences est ce sentiment de déracinement. L’argent, ce n’est pas ce qui les a rendus heureux. Ils ont une connexion spécifique à la nature et, le fait d’être partis en ville, ils ont perdu leur cheminement personnel. C’était un parallèle intéressant avec nos vies occidentales. Aujourd’hui, ils sont revenus dans leur famille et ils sont heureux. Ils se satisfont de ce qu’ils ont, dans la joie de vivre, dans l’échange, dans la beauté du quotidien. Lors de notre première rando à Saraguro dans les Andes, sur un site Inca magnifique, il y avait dans la terre plein de paillettes de quartz. Il y en avait partout, c’était sublime à regarder. Et Hernan m'avait dit : “C’est la beauté, elle est simple à trouver, il faut juste accepter de la voir.”  

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Ce ne sont pas tant des anecdotes de choses vécues, mais des leçons d’humilité qui m'ont marquée au fil des discussions. Comme la fois où on parlait avec Pablo du stress dans lequel on se complait en Europe, où on ne prend pas le temps de respirer, où on court toujours à droite à gauche. Ça nous déracine, on n’est plus à l’écoute de nos corps, ni de nos envies. Pablo nous a dit : "Libre à vous, c’est vous qui êtes maîtres de votre vie. Si vous n’entendez, c’est que vous n’écoutez pas.” Non seulement ils ont tout l’amour du monde dans leurs yeux, ils ont aussi une tranquillité super apaisante. C’est ce lâcher prise que j’ai appris des guides, d’accepter de prendre les choses comme elles viennent. 

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Comment s'est passé le séjour avec vos covoyageurs ?

J’ai une amie qui m’a rejoint, elle voulait participer au voyage aussi. J’avais un peu d’appréhension car on était 8 filles ensemble. Finalement, ça s’est bien passé ! Entre les petites galères du quotidien, on prenait tout à la dérision. C’est pour ça que le guide était une pépite ; il gérait tout tranquillement, il dédramatisait. Il y avait une bonne cohésion d’équipe.

Gardez-vous un souvenir ému de la gastronomie locale ?

Dans notre toute première famille à Saraguro, on a eu droit à la fameuse pachamanca. C’est un repas cérémonial. Ils font un trou dans la terre et viennent y faire cuire les aliments sur des pierres chaudes pendant 5h. C’était délicieux ! 

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Et d'un paysage ? 

Olala, les paysages, c’est impossible d’en choisir un ! On a fait des randos sur des sites Incas  incroyables, on a été dans le fin fond de l’Amazonie au milieu de forêts sublimes, on s’est baignées dans des cascades, on a fait de la pirogue sur la rivière dans une atmosphère mystique. Il n’y a pas un seul jour où je me suis ennuyée. C’était un programme génial. Il y avait beaucoup de routes, mais toujours avec des pauses rythmées d’anecdotes et de légendes ancestrales. Les journées étaient tellement longues que j’avais l’impression d’en vivre trois en une seule !

Quel est votre meilleur souvenir ? 

Dur de choisir, j’ai énormément de beaux souvenirs. Un de ceux qui m’a marquée est celui de notre arrivée en Amazonie. On avait une longue journée de trajet. On a quitté les paysages andins pour arriver dans une brume super épaisse, au milieu d’une végétation humide. Et sur la route, on a fait plusieurs arrêts. Un premier pour cueillir trois petites fleurs bleues ; chacune devant correspondre à un vœu. Lorsque la fleur se refermait, cela signifiait que le vœu allait se réaliser. Sur mes trois fleurs, deux d’entre elles se sont fermées. Il fallait ensuite rendre ces fleurs à la terre. On a ensuite repris la route jusqu’à un petit point d’eau. Ici, on a dû choisir une pierre pour se nettoyer énergétiquement avant de pénétrer dans l’Amazonie. Une pierre qu’on a également rejetée dans la nature. On a fait un dernier stop à la frontière de l’Amazonie. Encore une fois, il y avait beaucoup de quartz dans la terre. Pablo en a ramassé deux et m’en a tendu un. Je ne voulais pas accepter, mais il m’a dit : “Quand on t’offre quelque chose, il faut l’accepter”. Non seulement il faut accepter le cadeau, mais aussi remercier la terre en disant qu’on prendra soin de ce qu’on a pris. Tout ce rituel avant de rentrer en Amazonie, comme pour faire corps avec la nature… ça m’a beaucoup touchée. Il y avait tout un tas d’autres moments qui étaient beaux.

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Si vous ne deviez choisir qu’un seul mot pour décrire votre voyage, quel serait-il et pourquoi ?

Mystique. On a aussi vécu tout un tas de rites chamaniques, on savait qu’on rentrait dans quelque chose qui fait partie de l’invisible. Il faut avoir une certaine ouverture d’esprit pour vivre ce genre de choses et les comprendre.

En plus de la richesse du partage, la diversité des paysages ; les Andes très sèches, l’Amazonie très humide. Aucun jour ne se ressemblait. Chaque jour était une aventure différente, une expérience nouvelle. Je suis partie 12 jours, j’ai l'impression d’être partie 3 mois !



Voyage express pour l'Equateur !



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