On ne compte plus le nombre de séjours auxquels Jean-Pierre a participé avec Double Sens. Fidèle voyageur, il part régulièrement à l’aventure à nos côtés, et ce, depuis les prémices de l’agence. En février dernier, c’est vers l’une de nos nouvelles destinations qu’il s’est tourné : la Colombie. Il nous raconte son incroyable voyage, avant tout marqué par sa rencontre avec le peuple Arhuaco dans les montagnes verdoyantes de la Sierra Nevada de Santa Marta.

D’où te vient cette passion pour les voyages ? 

Mon premier grand voyage a eu lieu en 1973. C’était aussi la première fois que je prenais l’avion, et ce, pour aller sillonner l’Amérique du Sud ! C’est à partir de ce moment-là que j’ai découvert une passion pour ce continent. Après, j’ai beaucoup vécu à l’étranger et j’ai réalisé de nombreux voyages : culturel, trekking, alpinisme... 

Qu’est-ce qui t’a donné envie de sauter le pas avec Double Sens la première fois ? 

J’ai réalisé mon premier voyage Double Sens à Madagascar, au tout début de l'aventure Double Sens. Le côté solidaire ainsi que les destinations proposées m’avaient interpellé.

Et cette année, pourquoi avoir choisi la Colombie ?

J’ai déjà été plusieurs fois en Equateur et au Pérou avec Double Sens. Quand j’ai vu que vous lanciez la Colombie, ce voyage et ce qui y était proposé m’ont paru intéressant. L’action solidaire consistant à traiter les eaux usées pour préserver l’environnement m’a beaucoup parlé. Mais le cadre aussi bien sûr, menant à la rencontre des communautés amérindiennes Arhuacos et Wayuu. La possibilité de préserver leur héritage culturel ancestral est un véritable défi, pour eux comme pour Double Sens.

Découvrez ce voyage en Colombie




Peux-tu me parler de tes échanges avec les Arhuacos et les Wayuu?

Nous avons passé une grande partie du séjour avec le peuple Arhuaco, au cœur de la Sierra Nevada de Santa Marta. C’est une communauté reculée qui combine la volonté de préserver sa culture ancestrale avec celle d’assurer son autonomie économique grâce à la culture du café (qu’elle souhaite par ailleurs gérer jusqu’à la vente) - cette approche relevant du commerce équitable me paraît fondamentale. C’est donc un ensemble qui est très intéressant et très complet. Comme la communauté veut préserver son identité culturelle - et chacun sait que les touristes n'y aident pas toujours -, il faut se faire accepter par ses membres. Au départ, nous avons donc participé à plusieurs réunions avec le mamo, leader spirituel de la communauté. C’étaient des réunions où il y avait beaucoup de méditation et où il testait nos réactions, nos comportements afin de voir si il nous acceptait au sein de sa communauté. Là-bas, il faut être capable de se montrer patient, il faut accepter leur manière de vivre et leur manière d’être pour qu’ils nous acceptent en retour. C’était vraiment bien de vivre avec eux (et comme eux !), dans leur village, dans leur environnement. On n’avait presque pas d'électricité, on dormait dans des hamacs, on se lavait dans la rivière... De plus, on était dans un environnement très particulier et étonnant. Il y a une atmosphère qui dégage calme, sérénité et beauté. La faune, la flore, la nature, tout cela est bien préservé car les Arhuacos sont vraiment sensibles à tous ces enjeux. Par exemple, ils font très attention au plastique pour éviter les dégâts que ce matériau cause sur l’environnement. 

Notre passage chez la communauté Wayuu était aussi très intéressant. Dans le désert de la Guajira, il y a tout un territoire qui appartient à cette communauté. L’enjeu est d’y entretenir la culture traditionnelle tout en scolarisant les enfants pour faire face aux défis du monde moderne. Là-bas, nous avons rencontré Vanessa, une femme inspirante qui gère l’école de la communauté.

Qu'as-tu pensé de l’action solidaire ? 

L’action est clairement pertinente ! En temps normal, lorsque les Arhuacos traitent le café, l’eau est salie et repart ainsi dans la rivière... Le fait que l’eau, une fois utilisée, soit purifiée par un décanteur avant d’être rejetée est donc fondamental. De plus, c’est en phase avec leur souci de respecter leur environnement et leurs traditions. Ce projet a un vrai sens ! 

Des questions sur l'action solidaire ?

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Quel est ton plus beau souvenir, ce qui t’a le plus marqué et touché ?

C’est ce séjour chez les Arhuacos. Sur la côte caribéenne, Carthagène vaut la peine d’être visitée, mais c’est plus classique... Le point-clé de ce voyage, c’est vraiment la rencontre avec cette communauté amérindienne. On se retrouve en pleine nature au cœur de la Sierra Nevada, complètement hors des sentiers touristiques, et c’est ce qui me frappe le plus ! En plus, nos accompagnateurs nous ont permis d’apprendre beaucoup de choses sur tout cet environnement. Julie, notre guide colombienne pendant toute la durée du séjour, connaissait bien les communautés et était passionnée par son pays. Alexander, notre coordinateur local dans la Sierra Nevada, assurait la liaison avec les Arhuacos en traduisant leurs propos et supervisait l’action solidaire. C’était super !

Et le plus beau paysage que tu as admiré ? 

Sans aucun doute, la Sierra Nevada ! Dans les Andes ou les pré-Andes, il y a beaucoup de paysages magnifiques. Mais dans la Sierra Nevada de Santa Marta, c’est une beauté naturelle, calme, sereine qui transparaît. Ça m’a vraiment marqué ! Lors des autres excursions, nous avons également vu de belles choses. Le parc de la Tayrona est très joli et Carthagène est une ville incontournable, colorée et animée. Il y a plein de choses à voir, qui valent vraiment le détour.



Si tu devais choisir un mot pour décrire ton voyage...

Passionnant ! Comme lors de mes voyages au Pérou et en Equateur, j’ai fait des rencontres très particulières et marquantes. Ce sont des destinations qui sortent de notre "ordinaire" sur le plan de l’environnement et des modes de vie, et c’est pourquoi on a envie d’y revenir !

Pour terminer, c’est quoi être un voyageur responsable pour toi ?

Voyager responsable, c’est faire attention à ce qu’on fait dans les environnements dans lequel on est. Les actions de compensation carbone sont elles-aussi indispensables. En plus de tout ça, on peut prendre part à des projets éco-responsables, comme c’est le cas en Colombie où l’action a un réel impact pour la communauté Arhuaco et pour l’environnement dans lequel elle vit. 

Comme Jean-Pierre, la Colombie vous attire ?

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Publié par Pauline Jaunet