Si c'est la troisième fois que Jean-Pierre part en voyage solidaire avec nous, c'est une première pour lui sur le sol srilankais. Ce voyageur fidèle nous raconte son expérience d'écotourisme, de la lagune de Koggala aux plantations de thé. Interview.  

Ce n'est pas la première fois que tu fais un voyage solidaire, peux-tu nous parler de ton expérience ?

J'ai fait mon premier voyage solidaire en Équateur avec Double Sens, il y a quelques années. Ce voyage avait une signification très spéciale pour moi et il a été très bénéfique. Je me suis tout de suite bien entendu avec mes co-voyageurs. Si bien qu'au terme de notre aventure, nous avions tous envie de repartir ensemble. Depuis, notre petit groupe s'est envolé pour Madagascar et pour le Sri Lanka !

Qu’est-ce qui t'a fait choisir cette destination ?

J'avais toujours entendu parler en bien du Sri Lanka. Je savais que c'était un beau pays et j'avais vu des documentaires. Dès que Double Sens a proposé cette destination, j'ai eu envie d'y aller !

Peux-tu me parler de ton expérience avec les communautés locales ?

Nous avons été accueillis comme si on était de la famille. J'ai beaucoup apprécié cuisiner avec les Srilankaises. Je mettais souvent la main à la pâte, au sens propre comme figuré. Je devais préparer des nouilles de riz à partir d'une pâte maison que nous passions dans une petite machine manuelle. À la fin de mon séjour, je me suis rendu compte que même en ne parlant pas la même langue, nous pouvions nous comprendre. J'ai découvert une langue universelle : celle du sourire et du regard. 



Comment s’est passée l’action solidaire de reboisement des mangroves à Koggala ?

Personnellement, j'ai trouvé que Koggala était un vrai havre de paix. Nous avons travaillé fort et avec enthousiasme. Après, nous étions récompensés par un bon repas aux saveurs locales, comme les crêpes srilankaises. Le guide a bien su nous informer sur les enjeux environnementaux de la région et sur notre action. Il a parlé de "guérir les plaies" du pays qui s'est relevé après de nombreuses catastrophes naturelles. J'ai trouvé ça très inspirant ! Notre action était encadrée par un guide, mais aussi par des moines qui vivent sur la presqu'île. Nous avons même fait une séance de méditation avec un moine !

Quels moments ont été les plus marquants pour toi ?

D'abord, il y a les enfants et leur famille sur le chemin du retour de la presqu’île qui venaient vers nous, tout sourire ! Nous les avons vus plusieurs fois durant notre action solidaire à Koggala. Je crois qu'ils nous reconnaissaient et qu'ils comprenaient ce qu'on venait faire là.

Ensuite, il y a notre voyage en train de Bandarawela à Kandy. Nous avons traversé des paysages magnifiques : montagnes, collines, forêts et champs de thé. On y a rencontré beaucoup de voyageurs avec lesquels nous avons pu échanger.

Enfin, nous avons été invités à une fête religieuse à Deniyaya. Nous avons rejoint l'événement tous vêtus de blanc, comme le veut la tradition. Nous étions les seuls étrangers et nous avons été accueillis chaleureusement. C'était une belle surprise !

Qu'est-ce qui t'a le plus surpris dans ton voyage ?

J'ai été agréablement surpris de la facilité du contact avec les Srilankais. Dès les premiers moments, lors de notre visite de Colombo, beaucoup de Srilankais venaient vers nous. Ils sont toujours très sympas et souriants.

Quel était pour toi le plus beau paysage du voyage ?

Il y a eu beaucoup de beaux paysages ! Mais le coucher de soleil sur la presqu'île à Koggala est le plus beau que j'ai vu de ma vie !

Pour toi, qu'est-ce que le tourisme responsable ?

Pour moi c'est d'aller dans un pays pour faire plus que seulement regarder, c'est participer !

Est-ce que tu aurais envie de repartir avec Double Sens, et si oui où ?

Nous prévoyons d'aller en Mongolie dès l'été prochain, toujours avec le même groupe !


Comme Jean-Pierre, vous souhaitez partir entre amis en voyage solidaire ?

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Publié par Roxanne Sevigny