Attirée par un circuit en itinérance entre excursion et immersion, Valérie est partie en solo en Mongolie avec Double Sens. Elle nous accorde une interview pour nous raconter son expérience hors des sentiers battus"De ma vie, je n'ai jamais porté mon regard aussi loin sur terre.

Quel type de voyageuse es-tu ?

J'ai déjà voyagé en tout inclus, en sac à dos ou en immersion. Ce que j'aime c'est découvrir différentes façons de voyager. 

Est-ce la première fois que tu faisais un voyage solidaire ? 

Oui. C'était ma première expérience de tourisme alternatif. Je cherchais à partir seule et à m'intégrer à un groupe. Ce n'était pas facile de choisir quel voyage était fait pour moi. Finalement, je suis partie avec 9 co-voyageurs, qui avaient entre 27 et 54 ans, et c'était génial. Après avoir vécu des moments aussi forts ensemble, nous sommes devenus copains. 

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Quelles ont été tes premières impressions quand tu es arrivée dans la communauté ? 

Arrivés à notre yourte, la première journée, c'était très impressionnant. Déjà, nous trouvions le paysage superbe sans nous douter que le reste du voyage serait encore plus beau !

© Valérie Onillon 

Peux-tu me parler de tes échanges avec les communautés locales ? 

Le guide nous avait bien préparés à notre arrivée dans les communautés. Ils ont certaines règles que nous nous sommes appliqués à respecter tout au long de notre séjour. Par exemple, il faut toujours entrer dans la yourte du pied droit et ne pas marcher sur le cadre de la porte. Ou encore, lorsqu'on se déplaçait dans la yourte, il fallait tourner dans le bon sens. 

Mais malgré nos styles de vie et nos coutumes différentes, on se rend compte qu'il n'y a pas un très grand décalage entre eux et nous. C'est dans certaines habitudes du quotidien, comme le partage du repas ou l'histoire du soir pour les enfants, que j'ai réalisé que nous avions finalement beaucoup en commun. 

Comment s'est passée ton action solidaire ? 

Nous avons participé au troc de ressources naturelles entre différentes communautés. Dans un premier temps, nous avons ramassé du bois. C'était un beau moment parce que tout le monde peut y prendre part à la hauteur de sa forme physique. En plus, le tout se déroule dans un cadre sublime. Plus tard, nous sommes allées récolter des pierres de sel. Nous avons eu la chance de prendre part à la distribution auprès des familles. C'est dans le regard des gens qu'on trouve la satisfaction de participer à un si bel échange. 

Qu'est-ce qui t'a le plus surpris dans ton voyage ?

Les personnes et les paysages. D'abord, j'ai été très impressionnée par la force physique des habitants et leur capacité de travail : ils n'arrêtent tout simplement jamais. Puis, j'ai été surprise par la diversité des panoramas. Je m'attendais aux steppes d'herbe rase à perte de vue. Mais nous avons aussi profité de magnifiques paysages désertiques et forestiers. Et c'est sans parler des couchers de soleil qui transforment le décor.  

Nos voyages en Mongolie


© Liliane Clément

Le moment que tu n'oublieras jamais ?

Nous sommes restés deux nuits dans une famille dans le désert de Gobi. Le père, un petit homme aux yeux bleus, était très bavard. Il nous posait beaucoup de questions pour apprendre à nous connaitre. Ce soir-là, nous avons chanté tous ensemble : un joyeux mélange de chants mongols et français. C'était un moment de partage inoubliable.

Le plus beau paysage ? 

Comme nous ne pouvions pas identifier la plupart des sites où nous arrêtions, nous avons donné un nom à chaque endroit. Il y a un endroit que nous avons appelé le "paradis". Là où nous avons ramassé le bois, il y a une petite rivière qui se faufile à travers la steppe enlacée par la forêt. Splendide !


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Publié par Roxanne Sévigny