Dans le cadre d'un concours en partenariat avec Au Féminin, Agnès, 25 ans, a eu la chance de partir en voyage avec voyage Double Sens. Elle et son copain ont décidé de s'envoler pour le Cambodge, pour un séjour en action sur l'île de Koh Tnoat. De retour depuis quelques jours, elle partage avec nous sa première expérience de voyage solidaire en immersion. Voici son témoignage empreint d'émotions.

Qu’est-ce qui t’a donné envie de faire un voyage solidaire avec Double Sens ?

Récemment, je suis partie en Argentine avec des amis. Nous avions rejoint une copine qui faisait ses études sur place. Dans le souci de ne rien manquer de tout ce qu'il y avait à voir, nous avions un emploi du temps très chargé et nous ne restions jamais longtemps au même endroit. Même si c'était un beau voyage, nous n'avons pas réussi à créer des liens avec des locaux ou avec d’autres voyageurs. C'est suite à ce constat que j'ai eu envie de faire un voyage pour découvrir un pays plus en profondeur et au rythme local. 

Alors, quand j'ai vu le concours proposé en partenariat avec Au Féminin, j'ai tout de suite participé, même si j'étais convaincue de ne pas gagner. Finalement, contre toute attente, j'ai remporté le concours ! C'était une chance inouïe ! J'avais le choix entre trois destinations et mon cœur a penché pour le Cambodge

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Avais-tu des attentes en partant au Cambodge avec Double Sens ?

Pour bien faire mon choix, je m'étais informée sur les différents projets et sur les destinations, mais c'est surtout l'envie de découvrir la culture khmère, tellement différente de la nôtre qui m'a attirée. Partir pour un voyage de deux semaines au Cambodge chez les locaux et en vivant à leur manière serait difficile sans l'encadrement proposé par Double Sens. Par exemple, grâce à notre guide-interprète, Vibol, nous avons pu échanger avec les gens du village, même si nous ne parlions pas la langue. 

A ton arrivée sur l'île, quelles ont été tes premières impressions ?

Nous sommes arrivés en petites pirogues artisanales sur le Mékong par un soir de pluie. La nature qui se déchaînait donnait à notre trajet un air de vraie aventure ! Peut-être que le mauvais temps rendait la scène encore plus pittoresque, mais j'ai été très impressionnée par le paysage qui se dessinait sous mes yeux. Les abords du fleuve verdoyaient d'une nature sauvage et luxuriante d'où apparaissaient de temps à autre de petites habitations en bois traditionnelles. Dès que nous sommes arrivés sur l'île, des enfants se sont précipités pour nous aider à remonter nos bagages jusqu'au village. Ça se voyait qu’ils nous attendaient avec impatience. Ils avaient tout préparé : les maisons, le repas... J'aurais voulu apprendre la langue locale puisque nous allions chez l'habitant. Je n'avais pu apprendre que quelques mots de Khmer avant mon départ, mais ça n'a pas été un problème. Ils étaient tellement accueillants et puis on apprend à parler avec le regard, avec les gestes. Sans compter qu'il y avait notre guide pour interpréter aussi. 



Comment se sont passés tes échanges avec la communauté locale ?

Les habitants de l'île de Koh Tnoat étaient d'une gentillesse et d’une générosité remarquables ! Ils sont très ouverts d’esprit et ultra solidaires. Il est impossible de s’imaginer à quel point on peut s'attacher aux habitants en 5 jours d'immersion. Il faut bien l'avouer, à la fin de notre séjour nous sommes tous repartis les yeux pleins d'eau. Les locaux étaient très timides, au début. Mais dès qu'ils se sont sentis en confiance, ils se sont aussi beaucoup attachés. Ils nous ont donné tout ce qu’ils avaient, voire plus ! Je suis émue rien qu'à penser à tous les bons moments que nous avons passés ensemble.

Y a-t-il un souvenir qui t'est particulièrement cher ?

Le premier soir, ils nous ont montré leurs danses et, comme j'aime bien danser, je me suis prêtée au jeu pour apprendre leurs pas. Au départ, les locaux étaient timides et hésitaient à se joindre à la danse. Mais de soir en soir, ils étaient plus à l'aise en notre présence. La dernière soirée avant notre départ, ce sont eux les premiers qui se sont levés pour danser ! Nous leur avons montré nos danses et notre musique. C’est vraiment à la "Double Sens" !

Comment s’est passée l’action solidaire

Avec l'aide de tout le village, nous avons construit un nouveau poulailler, pour remplacer l’ancien qui commençait à être décrépit. Tout le monde a mis la main à la pâte, les voyageurs comme les villageois. Nous avons travaillé fort et nos efforts étaient toujours récompensés par un bon repas préparé par nos familles, en plus de la satisfaction d'être utile. Notre guide accompagnateur nous a expliqué qu'une des familles du village pourrait alors bénéficier d'un revenu supplémentaire en vendant les volailles et leurs œufs au marché. Nous avons donné un nom humoristique à notre poulailler : “ Cot cot Koh Tnoak”.  

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Qu'as-tu découvert durant ton voyage ?

J'ai adoré la cuisine cambodgienne. Les femmes du village cuisinaient très bien ! Pour accompagner le riz servi à tous les repas, nous avions divers légumes, poissons et viandes en sauce. Les préparations étaient relevées d'épices, mais pas pimentées. Parfaits pour nos palais d'Européens. Pour dessert, nous avons pu nous régaler avec du riz gluant au coco cuisiné dans du bambou. J'ai aussi pu goûter des mets plus inusités. Par exemple, nous avons mangé des criquets. Je ne croyais pas aimer ça, mais c’était une bonne expérience. Un jour, les femmes sont arrivées avec des paniers remplis de criquets frais et j'ai proposé mon aide pour les apprêter. Nous les avons mangés grillés avec des épices. C'était très bon ! 



Qu’est-ce qui t’a le plus surpris dans ton voyage ?

J'ai été très surprise par leur solidarité. Ils faisaient tout ensemble, sans même se poser de questions : ça allait de soi. En France, nous n'avons pas cette habitude de la vie communautaire. Cette manière de faire, ancrée en eux, était nouvelle pour nous. Aussi, ils étaient tous heureux. Ils étaient de bonne humeur et avenants, tous les jours et en toutes circonstances. Même les enfants débordaient de joie de vivre. Pas un seul enfant n'a pleuré pendant tout notre séjour ! 

Pour toi, c’est quoi être un voyageur responsable ?

Pour moi, être un voyageur responsable c'est respecter les locaux, leur culture et leurs manières de faire. 

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Publié par Roxanne Sévigny